Rapport Auclaire intégral (source CNC)


vendredi 6 février 2009

C.III • 1.2 • Synthèse des résultats des trois dispositifs : les moyens mis en œuvre peuvent être employés de manière plus efficace

Extrait du rapport "Par ailleurs, le cinéma est un divertissement...
propositions pour le soutien à l’action culturelle dans le domaine du cinéma"
| Alain Auclaire Novembre 2008 |


Dans les données présentées ci-après ne sont pas prises en compte les recettes ni les dépenses des salles, ni des dépenses qui peuvent être prises en charge sur les budgets de fonctionnement des établissements, ni les contributions individuelles des parents. Ne sont pas non plus comptabilisés les frais de fonctionnement des services administratifs affectés aux dispositifs, notamment ceux exposés par le CNC au titre de ses tâches de coordination nationale de deux dispositifs sur trois. En outre la multiplicité des sources de financement, et la dissémination de l’action dans une multitude de lieux sur l’ensemble du territoire, rendent très aléatoires les évaluations financières. On peut donc considérer les chiffres qui suivent comme des estimations a minima.


École et cinéma

Le budget exécuté de l’association «Les Enfants de cinéma» s’est monté à 669.00 € en 2006, financé à hauteur de 45.000 € par le CNC. L’association ne reçoit que très peu de recettes propres, ce qui est pour elle un élément de fragilité. Elle reçoit également une subvention du Ministère de l’éducation nationale (80.000 € en 2006) ainsi qu’une subvention du Ministère de la culture (13.000 € de la DDAI en 2006). Il est à noter que le budget de l’association semble connaître des variations assez importantes d’une année sur l’autre, sans doute en raison même de sa structure financière trop exclusivement fondée sur des subventions de l’État.

En dépenses, le budget des «Enfants de cinéma» est consacré pour les 2/3 aux frais de fonctionnement de l’association au titre de ses missions de coordination nationale, d’évaluation, et d’organisation de la rencontre nationale annuelle, et pour le tiers restant à l’édition des documents et outils d’accompagnement.



« Collège au cinéma » 2004/2005

Montant total des subventions : 5.163.931 € (coût moyen du dispositif par département : 56.529 € ), dont :
- Conseils généraux : 3.285.056 €
- Ministère de la culture (CNC + DRAC) : 1.100.855 €
- Ministère de l’éducation nationale : 512.468 € (Inspections académiques)
- Autres partenaires : 265.551 €

Répartition par poste de dépense :
- Coût de la prise en charge des places : 2.242.868 €
- Prise en charge des frais de transport des élèves : 1.087.255 €
- Subventions aux structures de coordination : 564.556 €
- Prise en charge des formations : 289.354 €
- Coût du tirage des copies : 400.000 €
- Coût du transport des copies : 100.000 €
- Coût Cinébox : 70.000 € (lié au transport des copies)
- Coût documents pédagogiques : 150.000 € (conception/édition prise en charge par le CNC)
- Autres dépenses : 219.898 €



«Lycéens et apprentis au cinéma» 2004/2005-2005/2006

Cumul des subventions : 3.271.900 €, dont :
- Conseils régionaux : 2.225.800 € (2006)
- Ministère de la culture : 706.100 € (crédits DRAC 2006)
- CNC : 295.000 € (copies) + 45.000 € (documents d’accompagnement)

Il convient d’ajouter à ces montants les subventions aux coordinations régionales accordées au démarrage par le CNC puis relayées sur les crédits DRAC, ainsi que les crédits inscrits par les services des rectorats et les DRAF (Directions régionales de l’agriculture et de la forêt), notamment au titre de la prise en charge de stages d’enseignants dans les plans académiques de formation.

La participation des Conseils régionaux sert à financer les structures de coordination, les frais d’impression et de transport des documents, et parfois une partie des frais de transport des élèves et du prix des entrées dans les cinémas.

Au total, s’agissant d’opérations nationales intéressant des centaines de milliers d’élèves et des milliers d’établissements et de communes, on peut considérer que ces coûts sont maîtrisés. Ils demeurent toutefois relativement élevés. Il est donc nécessaire de rechercher les solutions permettant une amélioration du coût unitaire de ces opérations. Il est à cet égard utile d’établir des ratios par élève ou par entrée afin de mesurer le coût unitaire ou l’efficacité économique de ces programmes.

S’agissant du dispositif «École et cinéma», les données collectées sont trop partielles pour être significatives. Pour les deux autres dispositifs, les données sont les suivantes, sur la base de dépenses recensées qui ne représentent pas l’ensemble des charges supportées par les collectivités publiques. Elles n’incluent pas notamment les charges éventuellement supportées par les familles.


Tableau 10